The DØ
Ecoute ces deux extraits et réponds aux questions dans le livre (A Tempo vol. 2) p. 27
Premier entracte:
Deuxième entracte:
Tous les mois une chanson à lire et à réfléchir
Trois chansons pour le prix d'une:
un festival de papillons
Les Wriggles: Papillons
C’est un bouquet sans fleur
Une fleur sans parfum
Un parfum sans odeur
Une odeur sans plus rien
C´est une idée sans mot
C´est un mot sans pensée
Une pensée sans cerveau
Un cerveau sans passé
C´est un bijou sans corps
C´est un corps sans envie
C´est une envie sans mort
C´est une mort sans lit
Une chanson sans début
Un début sans histoire
Une histoire sans vécu
Un vécu sans mémoire
Refrain :
Nous avions tout notre temps
Ou celui des papillons
Pour faire nos enfants
Aussi beaux que nous étions
Nous avions tout notre temps
Ou celui des papillons
Pour faire nos enfants
Aussi beaux que nous étions
C´est un ciel sans espace
Un espace sans limite
Des limites sans trace
Une trace sans suite
C´est un amour sans coeur
Un coeur sans pulsation
Une pulsation sans heure
Une heure sans sensation
Un jardin sans verdure
Une verdure sans couleur
Une couleur sans peinture
Une peinture sans auteur
C´est un chemin sans fin
Une fin sans baiser
Un baiser sans humain
Un humain sans bébé
Refrain
C´est un rire sans bouche
Une bouche sans peau
C´est une peau sans douche
Une douche sans eau
Une larme sanglot
Un sanglot sans bougie
Une bougie sans cadeau
Un cadeau sans ami
Un désir sans berceau
Un berceau sans prénom
Un prénom sans marmot
Un marmot sans poumon
C´est un amour sans cœur
Ce sont deux cœurs sans fruit
Comme deux fruits sans fleur
Comme deux fleurs sans pluie
Refrain
Thomas Fersen: Les Papillons
Sans attendre la quille,
Je sors de ma coquille
Désertant la caserne
Qui me gouverne
Pour flâner dans la rue
Avec d'autre recrues
Dans nos manteaux d'hiver,
Papillons verts.
C'est au cœur de la ville,
La vie civile
Que nos soldes sont bues.
Les bourgeoises enchantées
De se désargenter,
D'aller faire les boutiques,
Papillons chics...
Les papillons... Les papillons...
Le diable nous emporte
Avec les feuilles mortes
Au grand bal des fantômes
Papillons jaunes
Ou dans quelque manège
Sous les flocons de neige,
Angéliques et mouillants,
Papillons blancs.
La cigarette au bec,
Je poursuis ma cueillette
En regardant descendre
Un papillon de cendres
Dans l'anonymat
D'une salle de cinéma
Parmi d'autre poussières
En habit de lumière...
Les papillons... Les papillons...
Dire que mes vingt ans,
Je les passe à tuer le temps
Sans connaître la gloire
D'être un seul soir
Un as de la voltige,
Matador de vingt piges,
Un coquelicot qui bouge,
Papillons rouges.
Moi, c'est grisé d'alcool
Que je prends mon envol
Dans la rue vers minuit,
Papillons gris.
La Lune les libère
Et, sous les réverbères,
Ce sont les noctambules
Qui déambulent...
Les papillons... Les papillons...
Parfois, parmi le nombre
On voit une ombre
Qui fait parler ses yeux,
Papillons bleus
Mais on n'écoute rien:
On pense à autre chose
Quand ses lèvres nous causent,
Papillons roses
Et parfois, on la suit,
Sous son grand parapluie
Mais son prénom nous fuit,
Papillons de nuit
Et quand, le lendemain,
Il reste sur la main
L'ombre de son parfum,
Tout un jardin,
Elle est déjà loin.
Elle n'est plus qu'un point
Et c'est le désespoir
Papillons noirs...
Car sur le guéridon,
Griffonné au crayon,
Il reste un papillon:
"Adieu Léon".
Les papillons... Les papillons
Et puisque l'école est (bientôt) finie:
Sheila: Les Papillons
(je vous fais grâce des paroles...)
Il s'agit du premier mouvement de la sonate pour piano op. 2 n.3 de Beethoven.
Pour l'écouter, cliquer là.
Un album géant, intemporel,
Il fallait bien ça pour rattraper le temps perdu !
125 chansons pour 3 mois soit 92 jours = 1,35 chanson par jour.
Ouf !
clique sur l'image pour écouter l'album
Pour en savoir un peu plus sur Nat King Cole, cliquer ici.
Merci Antoine pour ce lien :-)
Pour écouter la version originale:
Une Juliette Citrouille débordée depuis deux mois:
Eh oui fidèles lecteurs et auditeurs,
derrière ce blog, il y a environ 150 élèves
qui font des spectacles, des projets, passent des évaluations...
Du coup, la saison citrouillistique s'est arrêtée prématurément cette année:
l'album du mois et compagnie ont boudé le mois d'avril et le mois de mai.
Promis! un feu d'artifice pour le mois de juin !!
Maintenant que les échéances sont (presques) toutes passées
nous allons nous amuser un peu en attendant les vacances:
Tout a commencé ici.
Des idées pour la cantine:
Notre travail avec Thomas de Pourquery s'est achevé avec deux concerts dimanche 13 et lundi 14 mai dans le cadre du festival Jazz sous les Pommiers.
(Projet dont il a déjà été question sur ce blog ici et là)
(On en a également parlé ici et là)
Il y a des rencontres qui redonnent du sens et de l'énergie. A Granville, parmi les élèves ou les professeurs participant à ce projet, personne n'en est sorti indemne et c'est tant mieux !
Pour les plus chanceux d'entre nous, cet échange s'est terminé samedi soir par le sublimissime concert de DPZ & The Holy Synths dont on peut lire la critique en cliquant là.
Thomas est en résidence au Festival pendant encore deux saisons. Nous pourrons donc à nouveau l'écouter et ça c'est une bonne nouvelle !!
Pour les plus impatients, vous pouvez aller sur son site en cliquant là pour obtenir des infos sur ses dates de concert
Le Parti d'en rire
(tous les mois une chanson à lire et à réfléchir...)
Un boléro de circonstances
En cette période de campagne électorale, une chanson me revient en mémoire
(Je me demande d'ailleurs comment j'ai bien pu ne pas y penser à ce moment-là)
La musique est de Maurice Ravel (1928)
Le texte est de Francis Blanche (1959)
(Ne le dites à personne, mais quand j'étais petite,
je croyais que c'était Maurice qui avait copié la musique de Francis...)
Oui ! Notre parti ! Parti d’en rire !
Oui ! C’est le parti de tous ceux qui n’ont pas pris de parti
Sans parti pris nous avons pris le parti
De prendre la tête d’un parti
Qui soit un peu comme un parti
Un parti placé au dessus des partis
En bref, un parti, oui
Qui puisse protéger la patrie
De tous les autres partis
Et ceci
Jusqu’à ce qu’une bonne partie
Soit partie
Et que l’autre partie
C’est parti
Ait compris
Qu’il faut être en partie
Répartis
Tous en un seul parti
Notre parti.
Nous avons placé nos idéaux
Bien plus haut
Que le plus haut
Des idéaux
Et nous ferons de notre mieux
Cré vindieu de vindieu de vindieu
Pour que ce qui ne va pas aille encore mieux
Oui pour vivre heureux
Prenons le parti d’en rire
Seules la joie et la gaieté peuvent nous sauver du pire
La franche gaieté
La saine gaieté
La bonne gaieté des familles
Oui ! Notre parti ! Parti d’en rire !
Oui ! C’est le parti et puis ça va comme ça pour aujourd'hui !
Nos buts sont déjà fixés:
Réconcilier les oeufs brouillés
Faire que le veau d’or puisse se coucher
Apprendre aux chandelles à se moucher
Aux lampes-pigeons à roucouler
Amnistier les portes condamnées
A l’exception des portes-manteaux
(tiens ça rime pas - je sais, je sais)
C’est pour ça qu’y peuvent s’accrocher
Exiger que tous les volcans
Soient ramonés une fois par an
Simplifier les lignes d’autobus
En supprimant les terminus
Et pour prouver qu’on n’est pas chiches
Faire beurrer tous les hommes-sandwichs
Voilà quel est notre programme
Voilà le programme
Demandez le programme
On le trouve partout
Je le fais cent sous
Pas d’hérésie!
Et voici... ce qu’est notre parti
Oui!
Premier cycle
Module de rythme: épreuve d'autonomie